" Qu'est ce que la neuro-intégration ? "

A la lumière des dernières révélations des neurosciences, les enjeux d’apprentissage sont abordés ainsi que la motivation, la gestion du stress ou des traumatismes sous un nouveau jour.

L’apport est particulièrement remarquable pour les troubles « DYS » : face à des tâches non encore automatisées de traitement central de l’information, le cerveau fait de gros efforts pour compenser.

Une des approches de la kinésiologie est d’entraîner notre cerveau à automatiser ces fonctions de base, à tout moment de notre vie.

La neuroplasticité du cerveau

Les bienfaits de la neuro-intégration

La discipline de la neuro-intégration a été formalisée par Freddy Potchka. Alors directeur de la formation de l’institut Français de la Kinésiologie, il a mis au point une pratique qui favorise l’activité cérébrale.

Les séances de neuro-intégration visent à une stimulation du cerveau. La Neuro-Intégration permet d'évaluer la qualité et la rapidité de traitement des différentes informations auditives, visuelles, sensorielles et motrices, puis d'entrainer ces fonctions cérébrales de base afin qu'elles deviennent automatisées. Ceci est réalisable grâce à la neuroplasticité du cerveau.

Son rôle dans l'apprentissage

L'automatisation est essentielle dans les apprentissages puisqu'elle permet :

une réduction de la dépense énergétique pour un résultat donné,
un déroulement plus rapide des performances,
la réalisation de performances multitâches (inconscientes).

" Pourquoi avoir recours à la neuro-intégration ? "

Dans certaines circonstances, le défaut d’intégration de certains réflexes limite la stimulation de certaines zones du cerveau. Cela entraîne des perturbations plus ou moins importantes, qui donnent naissance des réactions inappropriées. Pour la personne qui en souffre, la gestion de ces troubles demande une attention et des efforts permanents. Ces perturbations ont des impacts directs sur la vie de tous les jours et peuvent compromettre l’apprentissage.

Ces troubles peuvent être à l’origine de :

une faiblesse structurelle au niveau du système nerveux central
des troubles de traitement des stimuli
des difficultés d’apprentissage (défaut de vision, d’audition, de langage, d’attention, de concentration…)
des troubles de la coordination motrice
des troubles d’automatisation
des troubles émotionnels, psychologiques, des troubles du comportement